C'est à la fin du 18e siècle que le médecin allemand Samuel Hahnemann a inventé l'homéopathie. Il s'agit d'une thérapie qui se base sur trois principes fondamentaux. Il s'agit :
Les principes de cette méthode douce
- Du principe de similitude qui consiste à administrer à une personne malade des substances animales, végétales ou minérales qui vont provoquer des symptômes similaires chez un individu sain. Dans la pratique, le thérapeute va choisie une substance qui occasionne le symptôme tout en le soignant.
- Le principe de globalité : il est le corollaire de la loi précédente. En homéopathie donc, il n'existe pas de soin universel pour un symptôme ou une maladie. Cela signifie que cette médecine douce va chercher à soigner le terrain du patient, à savoir la totalité de ses symptômes. Cette individualisation du traitement constitue d'ailleurs un des piliers de l'homéopathie.
- Le principe de infinitésimalement des doses prescrites : l'homéopathie va rechercher la dose la plus petite possible qui soit assez efficace pour traiter un symptôme. Car, pour ce type de médecine, l'action sur les symptômes ne dépend pas de la dose finale, comme c'est le cas en médecine classique. La plupart du temps, la présentation d'une substance sous forme de dilution secouée et sa simple présence suffisent pour guérir une maladie. Car il faut noter qu'il est indispensable de diluer les produits et de les secouer afin de limiter leurs effets négatifs et par la même occasion augmenter leur efficacité thérapeutique.
Il est important de souligner que l'homéopathie n'a jamais cessé de faire l'objet de critiques de la part de la communauté des scientifiques et des médecins. Ceux-ci argumentent leur refus d'admettre cette médecine alternative par le fait qu'il n'existe jusqu'à présent aucune preuve formelle et scientifiquement établie que l'homéopathie est en mesure de soigner différentes maladies. Pour ces hommes de science, tant qu'il n'existe pas d'étude clinique sérieuse démontrant l'efficacité des remèdes homéopathiques, ces derniers peuvent être assimilés à des placebos, ou même à l'eau bénite pour les plus ironiques.
Cependant, le nombre de personnes qui sont convaincues par les remèdes homéopathiques augmente au fil du temps. Ainsi, aujourd'hui, plus de 43 % avouent y recourir régulièrement. Et les médecins généralistes sont de plus en plus nombreux à prescrire ces remèdes, en complément ou même en alternative avec les médicaments chimiques. C'est le cas de l'Anacardium orientale qui est un des fers de lance de l'homéopathie.
Gros plan sur l'Anacardium orientale
Origine exacte de ce remède
Depuis plusieurs siècles, les guérisseurs du subcontinent indien utilisaient l'anacarde d'Orient pour soigner leurs contemporains. Il est donc tout à fait logique que l'homéopathie s'intéresse à l'Anacardium orientale et mette au point un remède à partir des substances contenues dans cet arbre qui pousse essentiellement dans la partie septentrionale de l'Inde. Il convient de noter que cet arbre produit une amande blanche qui est familièrement appelée « fève de Malacca ». C'est de cette fève qu'est tirée la substance qui sert à fabriquer le remède Anacardium orientale. Mais auparavant, il faut macérer la substance de base dans de l'alcool, ce qui donne la teinture mère. Cette dernière devra ensuite être diluée plusieurs fois et subir des secousses entre chaque étape afin de conserver et d'accroître ses vertus thérapeutiques.
Présentation
Le remède homéopathique orientale est présenté sous forme de doses de 1g et de tubes de 4g contenant entre 70 à 80 granules. Il est en outre possible de trouver différentes dilutions, à savoir 4CH, 5CH, 7CH, 9CH, 12 CH et 15CH.
Contre-indications
Comme tout remède homéopathique, l'Anacardium orientale peut être prescrit aux malades de tout âge, y compris les bébés et les enfants en bas âge, ainsi que les femmes qui allaitent ou celles qui sont enceintes. Cependant, à cause de la présence de lactose et de saccharose dans sa composition, les personnes qui sont intolérantes à certains sucres doivent obtenir l'accord préalable de leur médecin avant d'entamer le traitement. De même, ce médicament est déconseillé aux patients qui font une intolérance au lactose ou au fructose, ainsi que ceux qui présentent un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.< /p>