Le venin du serpent Fer de Lance provoque des symptômes spécifiques, en particulier, des troubles hémorragiques et cutanés, ainsi que des thromboses sous-cutanés. L'observation de ces signes en homéopathie permet d'orienter l'utilisation homéopathique du venin qui en est responsable, en vue d'élaborer un remède qui pourra ensuite être utilisé pour les traiter. Ainsi, la substance vénéneuse du Fer de Lance entre dans la fabrication du remède Bothrops Lanceolatus, indiqué en homéopathie contre les différentes formes d'hémorragie.
- Remède efficace contre les hémorragies et troubles veineux
- Thérapie à base de substance organique naturelle
- Pas d'effets secondaire ni toxicité
Bothrops Lanceolatus : élaboration et indication du médicament
Le principe actif de ce remède homéopathique puissant est issu du venin du serpent appelé Fer de Lance. Faisant partie des vipéridés, ce reptile est également connu sous le nom de Trigonocéphale ou Bothrops Fer de Lance, et sa répartition s'étend aux îles des Caraïbes bien qu'il soit originaire d'Amérique du Sud. La morsure de ce serpent provoque un ensemble de symptômes allant des douleurs intenses aux hémorragies capillaires, en passant par les nécroses et les thromboses profondes. Et selon le principe de la similitude, il est possible de soigner une pathologie par la substance qui provoque les symptômes de cette pathologie chez un sujet sain. C'est donc naturellement que le venin du Fer de lance a été étudié et désormais utilisé pour l'élaboration du médicament homéopathique Bothrops Lanceolatus, qui est d'ailleurs le nom scientifique du reptilien. La souche-mère obtenue est soumise à plusieurs dilutions infinitésimales afin de supprimer toute toxicité, puis elle subit des dynamisations pour rehausser ses qualités curatives.
Grâce notamment aux vertus antihémorragiques et anticoagulantes de ce médicament, on le préconise fréquemment dans la prise en charge des affections cardiovasculaires et celles liées aux vaisseaux capillaires. Ainsi, en angiologie, il est indiqué dans le traitement des hémorragies capillaires dues aux coronarites, thromboses ou phlébites. En ophtalmologie, on l'utilise pour soigner les microhémorragies des capillaires conjonctivaux lors d'une conjonctivite. Il traite également bien les troubles cardiaques de type infarctus du myocarde, ainsi que les hémorragies veineuses. L'homéopathie propose le remède Bothrops Lanceolatus principalement sous forme de granules et doses.
Les posologies à suivre pour traiter chaque pathologie
On pourra prévenir les complications post-chirurgicales d'ordre hémorragique en administrant au patient une dose de Bothrops Lanceolatus à la dilution 15 CH, la veille de l'opération. En cas de thromboses artérielles profondes, une posologie de deux prises quotidiennes de 5 granules à la dilution 15 CH est recommandée. Ici, le remède aura notamment une action anticoagulante mais il revient au médecin intervenant de contrôler le patient. Mais d'une manière générale, toute forme d'hémorragie pourra être traitée avec la prise de 5 granules par heure du médicament à 15 CH, surtout en cas de coagulation difficile. Dans tous les cas, la posologie peut être ajustée si besoin par le médecin homéopathe en fonction de l'évolution des troubles, ou de l'état du sujet. Un suivi régulier peut donc être nécessaire durant le traitement, et une consultation médicale peut également s'avérer nécessaire.
Pourquoi faut-il faire une consultation médicale ?
En homéopathie, la prescription médicale est basée à la fois sur l'état global du sujet et sur les symptômes de la maladie. Une prescription homéopathique n'est donc pas la même d'une personne à l'autre, bien qu'il s'agisse de soigner une maladie commune. Durant la consultation donc, le médecin homéopathe s'informera sur le terrain du sujet, sur tout ce qui concerne son état de santé et ses informations personnelles. Cela justifie la nécessité de consulter avant de commencer le traitement. Bien entendu, c'est également à la seule décision du médecin d'arrêter ou de prolonger la cure, toujours en se basant sur le suivi ou l'observation continue du sujet.
Comment faire pour administrer correctement les remèdes ?
Les granules homéopathiques doivent être administrées convenablement de manière à préserver leurs qualités thérapeutiques. A chaque prise, il faudra ainsi renverser d'abord le tube, tourner le capuchon pour que les granules tombent à l'intérieur, et porter le tout à la bouche. Les granules glisseront directement sous la langue sans entrer en contact avec la peau. Les prises devront par ailleurs avoir lieu en dehors des repas, et il faut proscrire le café, le thé, la menthe et le tabac, car ces produits sont néfastes pour les médicaments homéopathiques.