Comment utiliser le médicament homéopathique Pulsatilla ?

Pulsatilla est un remède utilisé en homéopathie. C'est une substance curative obtenue à partir d'une souche végétale.

Les essentiels sur la médecine homéopathique

Contrairement à l'allopathie classique qui propose des soins plus agressifs, l'homéopathie est célèbre pour ses traitements naturels. D'après les observations, cette forme de médecine alternative ne produit pas des effets secondaires. L'académie de la médecine française a récemment approuvé l'efficacité de cette technique curative.

Les médicaments utilisés dans le domaine de ce procédé thérapeutique sont obtenus à partir d'un long processus physicochimique. Les soins peuvent être d'origine végétale, animale, minérale ou chimique. Si les remèdes sont administrés à des personnes en bonne santé, ils peuvent récréer le même symptôme maladif. L'ensemble des substances curatives en homéopathie est de dose infinitésimale. Elles peuvent prendre plusieurs formes dont celles en granule, en trituration, en dose globule, en ampoule buvable et en teinture-mère. Dans la plupart du temps, les praticiens préfèrent employer la version en granule qui est plus facile à utiliser et à doser.

Les grains de médicament ne sont pas à consommer directement. Comme posologie, ils sont à fondre progressivement sous la langue. Dans la majorité des cas, les traitements ne doivent pas être associés avec la consommation de café, de tabac et de menthe. Ils ne risquent pas de provoquer des impacts négatifs sur les foetus et sur la qualité du lait maternel. Ce qui implique que les femmes enceintes et allaitantes peuvent suivre en toute facilité une cure homéopathique.

Généralité sur le médicament homéopathique Pulsatilla

Pulsatilla est un produit thérapeutique fréquemment employé par les spécialistes de l'homéopathie. Plusieurs pathologies et symptômes peuvent être traités par cette substance. La teinture-mère de ce remède est extraite d'une plante sauvage originaire d'Europe du nom d'anémone pulsatille. Appelée encore coquerelle, cette plante est connue pour ses grandes toxicités. Elle est de type vivace et appartient à la famille des Ranunculaceae. Cette flore occidentale possède de jolies floraisons de couleur rouge ou violette. Afin de préparer le soin, les laborantins exploitent les tiges séchées de la coquerelle.

Les champs d'intervention de ce soin homéopathique

Les affections respiratoires et les maladies en ORL

Les médecins praticiens font appel à ce médicament afin de soigner les rhinites chroniques caractérisées par la congestion de la narine et l'écoulement nasal abondant. C'est aussi un soin efficace contre :

  • les bronchites aigües,
  • les sinusites,
  • les otites,
  • les oreillons,
  • les infections auditives purulentes
  • l'anosmie

Les toux spasmodiques de caractère sec ainsi que la diminution de la sensibilité de l'organe du goût peuvent autant être traités par ce produit.

Les problèmes en gastroentérologie et les complications gynécologiques

Les homéopathes préconisent ce traitement aux personnes victimes d'une constipation chronique et d'une diarrhée aiguë d'origine nutritionnelle. C'est aussi un remède permettant de guérir les nausées et le vomissement après les repas. Les troubles digestifs, les ballonnements et les selles anormales peuvent autant être calmés par cette cure.

Les femmes souffrant d'un syndrome prémenstruel sont souvent conseillées par les médecins d'appliquer cette thérapie. Pareillement pour les patients victimes de troubles de la menstruation tels que la dysménorrhée et l'aménorrhée. Son cas d'indication s'observe également avec le problème d'écoulement vaginal de type infectieux et avec les adolescentes en retard de phase de puberté.

Les maladies dermatologiques et les pathologies en infectiologie

Les personnes hypersensibles aux froids et qui développent facilement une peau rougeâtre et des urticaires sont conseillées de recourir à cette thérapie. C'est similaire pour les individus qui affichent de visage et des mains bleutés.

Vis-à-vis de fièvre qui se dégénère rapidement avec la chaleur et dont la victime ne manifeste aucune envie de s'hydrater, les homéopathes recommandent ce médicament. D'ailleurs, c'est un soin souvent administré aux enfants atteints de rougeole et de rubéole.

La posologie et le dosage de la cure

Le dosage classique du traitement correspond à 5 granules par prise. La durée de la cure dépend du délai de rétablissement des malades. Une fois la situation présente des améliorations, il faut espacer la fréquence de la prise. La dilution employée dépend du type de pathologie à soigner et de l'aggravation des symptômes.

Afin de traiter les troubles respiratoires et les maladies en ORL, il convient d'utiliser la dilution 30 CH. En cas de maladies relevant du domaine de la gastroentérologie, il faut appliquer celle de 7 ou de 9 CH. En présence d'une complication gynécologique, il vaut mieux demander l'avis d'un médecin spécialiste. Dès fois, la posologie et la dose du traitement changent en fonction de chaque patient. Pour guérir les manifestations dermites, les homéopathes prescrivent la dilution 15 CH et en matière d'infectiologie, il faut adopter celle de 9 CH.