Les paupières sont des membranes extérieures de l'oeil qui servent à la fois à l'hydrater et le protéger des poussières. Elles le recouvrent également durant le sommeil et évitent tout contact avec un corps. Quant à la conjonctive, membrane translucide tapissant l'intérieur de la paupière, elle assure entre autres la production des larmes pour la lubrification de la cornée. Si lors de certaines pathologies, l'une ou l'autre de ces membranes est affectée, dans le cas d'une blépharo-conjonctivite, ce sont les deux à la fois qui sont touchées. Cette pathologie associe la blépharite et la conjonctivite d'où son nom. A l'instar des autres maladies oculaires, on peut très bien traiter la blépharo-conjonctivite avec l'homéopathie.
- Thérapie naturelle
- Remèdes à base d'extraits végétaux, animaux ou minéraux
- Efficacité et action thérapeutique douce
- Pas d'effets secondaires
Blépharite, conjonctivite, les causes et symptômes
Une blépharo-conjonctivite présente des symptômes lourds à gérer par le fait que cette pathologie associe les symptômes d'une blépharite et ceux de la conjonctivite. Une blépharite est une inflammation des paupières, dont l'origine peut ou non être liée à un agent pathogène, par exemple le staphylocoque doré. L'acarien Demodex peut aussi provoquer l'inflammation. Le tableau clinique se caractérise par des larmoiements incessants, et des sensations de brûlure ou de présence de corps étrangers dans l'oeil. Il arrive aussi que l'oeil devienne rouge. En ce qui concerne la conjonctivite, il s'agit cette fois de l'inflammation de la conjonctive, causée par un virus ou une bactérie, ou encore due à une allergie. L'oeil est irrité, oedémateux, et produit continuellement du liquide jaune caractéristique pouvant s'agglutiner en croûtes. Ces symptômes peuvent s'accompagner de prurit. Une blépharo-conjonctivite regroupe tous ces symptômes typiques, d'où la nécessité d'un traitement mieux adapté. L'homéopathie propose plusieurs remèdes qui seront préconisés en fonction des manifestations de la maladie mais aussi, du terrain du sujet. Autant que possible, il est préférable de consulter un médecin homéopathe avant de commencer le traitement.
Posologies recommandées pour traiter la blépharite associée à une conjonctivite
Le remède le plus recommandé pour le traitement de la blépharo-conjonctivite est Ambrosia Artemisiaefolia, dont l'une des principales actions est d'atténuer les irritations et le prurit, et conséquemment, d'éliminer la rougeur de l'oeil. A cet effet, la posologie sera de 5 granules par heure à la dilution 5 CH, puis ramenée à trois prises quotidiennes dès amélioration. Calcarea Sulfurica est un autre médicament qui aura une action efficace contre les symptômes cette pathologie, grâce à ses propriétés bénéfiques contre les troubles infectieux et cutanés. Il faudra alors prendre 5 granules à la dilution 5 CH, trois fois par jour. Le médecin homéopathe pourra prescrire d'autres remèdes, comme Argentinum Nitricum ou Pulsatilla 5 CH, à la posologie de trois prises de 5 granules par jour.
Quelques précautions d'emploi lors de l'administration des remèdes
En homéopathie, la prise des médicaments se fait sous certaines conditions, ceci afin de conserver intacte leur qualité thérapeutique. Aussi, on déconseille de prendre les globules et granules avec les doigts. Il faut plutôt les glisser dans le bouchon doseur avant de les verser directement sous la langue. Cela permettra d'éviter tout contact avec la peau ou un objet pouvant souiller les granules. De plus, il est à noter que la menthe, le tabac, le thé et le café sont interdits lors des prises, qui seront effectuées au minimum une heure après ou avant chaque repas. Les granules pourront fondre doucement sous la langue tandis que les globules sont à avaler avec un peu d'eau.
Consulter un médecin homéopathe est indispensable
Même avec les recommandations de remèdes et les posologies proposées par les professionnels, il faut garder à l'esprit qu'une consultation médicale reste primordiale. Le médecin homéopathe pourra en effet déterminer la prescription la plus appropriée au cas du sujet, selon son terrain global, son état de santé général, et les symptômes qui sont observés chez lui. En outre, si cela s'avère nécessaire, le praticien pourra décider d'ajuster la posologie, de prescrire des médicaments complémentaires, voire, de prolonger la cure.