L'oeil est un organe composé de plusieurs parties ayant chacune un rôle distinct. L'iris, une membrane qui joue le rôle de diaphragme et qui sépare les chambres postérieure et antérieure de l'oeil, contribue au bon fonctionnement de la vue. Elle est dotée d'une pupille qui assure la régulation de la quantité de lumière entrant dans la rétine. Cette membrane appelée iris peut faire l'objet d'une inflammation appelée iritis et qui peut se transformer en uvéite, une atteinte de la partie antérieure de l'uvée. Cette affection oculaire est susceptible de mener à la cécité d'où l'importance de la prendre en charge. On peut recourir à l'homéopathie pour traiter l'iritis, avec tous les avantages que cela implique.
- Thérapeutique naturelle et efficace
- Différents remèdes disponibles
- Sans effets secondaires
Les différents symptômes de la pathologie oculaire
L'un des signes les plus courants est une détérioration de l'acuité visuelle, pouvant survenir en quelques jours seulement. Une inflammation de l'iris est constatée en plus d'une rougeur et d'une certaine douleur ressentie dans l'oeil. La perte progressive d'une bonne vue s'explique notamment par une contraction de la pupille, ce qui fait que le bord de celle-ci se lie avec le cristallin. L'affection peut même toucher le corps ciliaire responsable de la lubrification des yeux. D'autres symptômes sont à noter comme les maux de tête et l'apparition de points minuscules dans le champ de vision du patient. Dans tous les cas, le risque le plus grave est la cécité, bien que généralement seul un oeil puisse être affecté. Il est donc indispensable de remédier à ces symptômes, et l'action de l'homéopathie contre l'iritis se fait à travers différents médicaments.
Les remèdes préconisés et leur posologie
Il existe plusieurs remèdes proposés par l'homéopathie pour soigner l'iritis. Ils seront prescrits en fonction de chaque symptôme et aussi de l'état du sujet. Les recherches en matière de thérapie homéopathique ont permis d'établir une liste de trois médicaments qui devront être associés afin d'offrir une grande efficacité contre l'inflammation de l'iris. Il s'agit de Mercurius Corrosivus, Euphrasia Officinalis et Toxicodendron. Ils seront administrés ensemble à la dilution 5 CH, à raison de 3 granules de chaque remède par jour, avec des prises alternées. Ainsi, pour la première prise de la journée, il faut avaler successivement un granulé de Mercurius, un granule d'Euphrasia et un autre de Toxicodendron. Cette prise est donc à répéter trois fois par jour.
Par ailleurs, si la pathologie est causée par un traumatisme de l'oeil (vent fort, blessure, opération chirurgicale), on préconise Aconitum Napelus. En cas d'ophtalmie ou inflammation générale de l'oeil, le remède Argentum Nitricum sera alors recommandé. On peut aussi observer une photophobie avec conjonctivite granuleuse, entraînant la formation de pus dans la chambre intérieure de l'oeil, et qui est aggravée par l'exposition à la chaleur. Hepar Sulfuris Calcareum est dans ce cas le médicament le mieux adapté.
Le rôle du médecin homéopathe dans le diagnostic et la prescription
La consultation chez un médecin homéopathe reste primordiale. En effet, seul le praticien est en mesure de trouver la meilleure adéquation symptôme/remède, sans oublier qu'il doit tenir compte de l'état global du patient. Il peut alors choisir les remèdes qui conviennent le mieux, et même élaborer une posologie personnalisée en fonction de l'évolution de la maladie.
Bien utiliser les médicaments homéopathiques
L'administration des remèdes issus de l'homéopathie requiert certaines précautions qu'il convient de connaître. Ainsi, au niveau de l'administration des granules, il est important de ne pas les prendre par les doigts, mais de les verser directement sous la langue par le biais du bouchon fermant le tube. Certains liquides sont également proscrits durant la cure : menthe, thé, tabac et café.
Les raisons du choix des basses dilutions
Les produits homéopathiques préconisés contre l'inflammation oculaire au niveau de l'iris sont pour la plupart à la dilution basse, généralement de 5 CH. Cela parce que les basses dilutions sont efficaces contre les affections dont l'évolution est rapide, comme c'est le cas avec l'iritis.