Bien soigner le trismus en suivant un traitement à base de remèdes homéopathiques

La mâchoire est un organe dont les mouvements d'ouverture et de fermeture sont assurés par plusieurs muscles, notamment les muscles masséter, ptérygoïdiens, géniohyoïdien et mylo-hyoïdien. Certaines pathologies ou atteintes spécifiques peuvent altérer le fonctionnement de ces tissus musculaires, causant une ouverture insuffisante de la bouche, voire l'immobilisation de l'appareil manducateur : c'est le trismus. Il en résulte des difficultés à mastiquer, à avaler les aliments, ou à parler correctement. Ce trouble musculaire de la mâchoire peut être traité avec la thérapie naturelle. En effet, l'homéopathie soigne efficacement le trismus et plusieurs médicaments homéopathiques sont disponibles dans cette optique.

  • Traitement homéopathique du trismus
  • Une multitude de remèdes au choix
  • Thérapeutique naturelle
  • Pas d'effets secondaires néfastes

Causes et symptômes de la pathologie

Les muscles de l'appareil de manducation, qui est un ensemble formé par la bouche et la mâchoire, fonctionnent normalement en se contractant et en se relâchant successivement, en fonction de la tâche. Lorsque la contraction est continue et qu'elle ne peut pas être contrôlée par l'individu, l'ouverture de la bouche n'est plus assurée voire impossible. Cet état peut être le signe d'une maladie ou secondaire à une affection déterminée, qu'il s'agisse d'un traumatisme, d'une inflammation des muscles ou encore des effets de substances toxiques. Ainsi, on peut associer un trismus à une angine, à une fracture d'un os de la mâchoire ou à la rougeole. On peut aussi évoquer les suites d'une extraction dentaire près de l'os du maxillaire, principalement l'extraction de la dent de sagesse, une parodontite ou un tétanos. De même, l'exposition prolongée à des radiations, ou une tumeur, peuvent être associées à l'apparition de la maladie. Le sujet atteint ne peut pas ouvrir sa bouche et peut éprouver de la douleur lorsqu'il essaie de le faire. Il a une élocution anormale, et ne peut pas mâcher ses aliments.

Les traitements homéopathiques recommandés

Pour soigner le trismus avec l'homéopathie, le remède indiqué est, de manière systématique, Cheiranthus Cheiri. Il convient notamment en cas d'inflammation des muscles masséters. La posologie conseillée sera de trois à quatre prises quotidiennes de 5 granules à la dilution 15 CH et pour une durée de trois jours. Si la contraction des muscles masticateurs est liée à un traumatisme post-chirurgical, il est recommandé de prendre Cuprum Metallicum 7 CH à raison de 5 granules toutes les deux heures, jusqu'à amélioration. Par ailleurs, le remède Arnica Montana à la dilution 15 CH est préconisé si la bouche du patient ne peut pas s'ouvrir suffisamment. Le patient prendra alors une dose par jour. D'autres remèdes pourront être indiqués, mais la prescription revient au médecin homéopathe qui pourra également ajuster la posologie si nécessaire.

La consultation médicale est toujours recommandée

En homéopathie, tout traitement sera basé sur le terrain global du sujet, en plus des symptômes liés à la maladie à traiter. C'est pour cette raison qu'une consultation médicale reste primordiale. De ce fait, on recommande toujours d'aller consulter un médecin homéopathe avant de prendre les remèdes. A cet effet, l'homéopathe auscultera le patient et notera toutes les informations qui le concernent, y compris ses antécédents médicaux et son état de santé en général. En outre, si après avoir commencé la cure, aucune amélioration n'est observée en quelques jours, il faudra également en parler au médecin. Lui seul pourra encore décider d'un éventuel renouvellement de la cure, ou d'un changement de la posologie.

Des conseils à suivre pour bien réussir le traitement

Les granules et doses homéopathiques, mais aussi les médicaments homéopathiques en général, sont soumis à certaines conditions quant à leur mode d'administration. Ainsi, les doses globules et granules ne doivent pas être saisies avec les doigts ni placées dans le creux de la main. Il faudra plutôt les glisser dans le bouchon et les verser ensuite directement sous la langue, en évitant tout contact avec la peau. Les prises devront en outre toujours se faire en dehors des repas, au minimum une heure avant ou après, et en proscrivant menthe, café, thé et tabac, qui sont des substances incompatibles avec les remèdes homéopathiques.