Dans le domaine de l'allopathie, une fièvre ne fait pas référence à une véritable pathologie. Ce terme désigne un symptôme maladif qui sous-entend la présence d'un mal fonctionnement sanitaire au sein de l'organisme d'un individu. Presque tout le monde a déjà vécu ce syndrome qui diffère d'une personne à une autre. À vrai dire, c'est une réaction normale entretenue par le corps humain face à une situation déterminée. Mais malheureusement, sa manifestation se présente toujours de manière douloureuse. C'est pourquoi il est nécessaire de limiter au maximum les maux qui en découlent au moyen des traitements médicaux.
Définition simple de ce que c'est une fièvre
Une personne est en état de fébrilité si la température corporelle de celle-ci s'élève au-dessus de 38,5 °. Normalement, la chaleur de notre corps ne doit pas excéder la limite de 37°. Si c'est le cas, quelques choses d'anormale sont donc en train de se passer au sein de notre organisme. Cela démontre que nos globules blancs sont en cours de confrontation avec des microbes entrants. Durant la confrontation, les globules produisent plus de protéine. Ce qui favorise l'augmentation thermique du cops.
Au fait, si le thermomètre montre un indice à partir de 37,5°, cela désigne un état de fébricule. C'est quand la température est supérieure à 40° que la situation s'annonce très grave et doit être considérée de manière très sérieuse. Au-delà de 41°, l'individu développe une hyperthermie maligne.
Les autres syndromes qui accompagnent ce symptôme maladif
Les patients victimes de cette complication sanitaire manifestent souvent un frisson. Cela est dû à la production intense de chaleur corporelle incitée par l'élévation du thermostat au sein du cerveau. D'autres syndromes peuvent également être observés et sont en mesures de renforcer la thèse de présence du trouble chez un individu comme :
- Les maux de tête, la migraine,
- Les douleurs musculaires,
- La fatigue et les troubles de sommeils.
Les différentes causes de cette manifestation sanitaire
Les facteurs exogènes du trouble
Un intense coup de chaleur venant de l'environnement extérieur peut entraîner l'élévation progressive de la température du corps. Si la personne a du mal à se rafraîchir vis-à-vis de cette situation, son organisme risque fort de s'affaiblir et de présenter un état fébrile. Mais ce n'est pas tout simplement la chaleur qui peut provoquer ce contexte. Le coup de froid est aussi un facteur déterminant, susceptible d'engendrer ce symptôme. C'est la raison pour laquelle, il est nécessaire de bien maintenir le corps à une température normale et de porter des vêtements chauds pendant les saisons hivernales.
Les autres causes d'origines endogènes
Le syndrome de fébrilité peut être enclenché tout seul par notre organisme lui-même. Ce qui veut dire que des facteurs intérieurs obligent celui-ci à accroître la température au sein de son milieu. Cela est souvent à cause de l'existence d'une infection, c'est-à-dire, d'agents microbiens dans l'organisme. Le trouble est le résultat d'un système de défense immunitaire déployé par nos globules rouges et blancs. Pour combattre ses ennemis, nos cellules immunitaires sont contraintes d'intensifier notre chaleur corporelle au-delà de celle de l'environnement où les microbes se sont développés.
Comment traiter cette maladie?
Le premier déclic à faire face à un état fébrile consiste à trouver le moyen permettant de baisser la température du corps. Aussi, même si vous vous frissonnez et sentez très froids, il vaut mieux se mettre à découvrir pour avoir plus de fraîcheur. Il ne faut pas rajouter plus de vêtements ou de couvertures sur le lit afin de favoriser la descente de la chaleur. Si faisable, vous pouvez prendre une douche ou un bain dont la température de l'eau est juste en dessous de la vôtre.
Une bonne hydratation est aussi nécessaire. En effet, la fièvre déshydrate rapidement votre corps. Pour assister ce dernier dans son combat, n'hésitez pas à boire beaucoup d'eau, de tisanes sans sucre, de bouillons et de jus de fruit. Si possible, éviter de boire des boissons froides puisque cela encourage l'élévation de température.
En général, les médecins préconisent le paracétamol aux patients victimes de fébrilité. La prise maximale est de 4 fois par jour avec un intervalle de temps de 4 heures entre chaque prise. Le dosage recommandé équivaut à 15 mg par kilo. L'aspirine et l'ibuprofène sont également des médicaments de traitement de cette pathologie.
Les traitements de la Fièvre avec l'homéopathie
Soigner la Fièvre avec l'homéopathie est tout à fait possible avec les remèdes naturels. L'homéopathie recommande par exemple l'usage d'Aconit 15 CH ou du Belladona. Il existe aussi les médicaments comme le Ferrum Phosphoricum et le Mercurius Solubilis 5 CH. Le traitement en homéopathie n'engendre aucun effet secondaire si le patient suit bien les recommandations de son traitant.
