La fonction respiratoire se fait au niveau du parenchyme pulmonaire même, la cavité qui est tapissée de tissu spécifique, d'alvéoles et bronchioles. C'est là que s'effectue l'échange gazeux permettant d'assurer la respiration. Cette zone peut parfois faire l'objet d'une affection caractéristique sous le nom de pneumopathie. Différentes causes peuvent en être à l'origine. Dans tous les cas, le recours à l'homéopathie pour traiter la pneumopathie constitue un excellent choix.
- Plusieurs remèdes disponibles
- Thérapie naturelle
- Pas d'effet secondaire
Causes infectieuses, interstitielles ou liées à une hypersensibilité
Il existe plusieurs types de pneumopathie. Quand elle est infectieuse, elle peut être provoquée par des agents pathogènes comme le myxovirus influenza, la bactérie legionella pneumophila ou encore le pneumocoque. La forme dite interstitielle est associée à plusieurs affections du parenchyme ou tissu pulmonaire, dues à des médicaments, à des radiations, ou à d'autres infections. On peut encore citer, enfin, l'origine liée à l'inhalation de substances comme le suc gastrique, qui véhicule des bactéries entraînant une atteinte des conduits bronchiques. Toutefois, on peut encore évoquer une cause allergique relative à la pollution, aux produits toxiques gazeux ou même à certains produits d'élevage.
Les symptômes varient selon les causes. En cas de présence de bactéries, on observe un rhume accompagné d'une fièvre et d'une accélération de la respiration. Le patient peut présenter des toux, avoir des nausées, et ressentir une grande fatigue. Si l'origine est autre, le sujet aura des difficultés respiratoires. Quelles que soient les manifestations d'une pneumopathie, l'homéopathie peut y remédier efficacement, et plusieurs remèdes sont disponibles à cet effet.
Quelles sont les posologies préconisées
Si le sujet présente des quintes de toux de type coqueluche, il est recommandé de lui administrer une dose du remède Pertussinum à la dilution 15 CH, une fois tous les deux jours. En cas d'inflammation du tissu ou muqueuses pulmonaires, prendre Bryonia Alba 9 CH, avec trois prises par jour de 5 granules. Si le patient est sensible aux basses températures et si de plus il ressent des douleurs, on recommande d'administrer une dose du remède Hepar Sulfur à chaque fois que les crises surviennent, afin de les atténuer. L'action de ce remède est notamment de diminuer l'inflammation. Parfois, des sensations de brûlure sont ressenties par l'individu, dans ce cas, il faudra prendre 5 granules par jour de Phosphorus dilution 9 CH, et pour une durée de 10 jours. Mercurius Solubilis dilution 15 CH est par ailleurs préconisé lorsque l'infection et l'inflammation ont tendance à devenir chroniques. Noter que d'autres remèdes à application topique pourront être conseillés, tels qu'une association de Ravintsara, d'huile essentielle d'Eucalyptus, et de Meulaleca.
Une consultation médicale s'impose dès les premiers symptômes
Une consultation médicale est toujours indispensable et doit être réalisée dans la mesure du possible. Mais dans le cas de la pneumopathie, elle s'avère obligatoire, même si les médicaments proposés précédemment sont accompagnés de posologies indicatives. Le médecin homéopathe pourra en effet déterminer la bonne prescription médicale basée sur le terrain global du sujet, sur son état de santé, et sur les symptômes qu'il montre. Par ailleurs, il pourra ajuster la posologie ou prescrire d'autres remèdes si cela est jugé nécessaire.
Quels sont les conseils relatifs aux médicaments eux-mêmes
Les remèdes homéopathiques doivent être administrés en tenant compte de certaines précautions, afin de préserver au mieux leur qualité thérapeutique. Cela concerne en particulier les doses et granules. Pour les administrer au patient, il est conseillé de les glisser dans le bouchon puis de les verser directement sous la langue, en évitant de les toucher avec les doigts. Les remèdes sous forme de solution buvable, quant à eux, seront dilués dans une petite quantité d'eau. Les prises doivent par ailleurs se faire systématiquement hors des repas, avec un décalage d'au moins une heure avant ou après. Enfin, il convient de noter que la menthe, le tabac, le café et le thé sont proscrits lorsque le sujet prend ses médicaments.
