D'après le chiffre officiel, les tics sont observés de plus chez les enfants. La statistique démontre que 2 à 6 % des enfants manifestent ce réflexe involontaire avant l'âge de 12 ans. Au fait, ce phénomène désigne un état d'anxiété neurologique. L'individu qui le développe fait preuve d'un intense réflexe actif et d'une forte activité cérébrale chimique. Dans la majorité des cas, la moitié des enfants arrivent à se passer de ce problème vers l'âge de 18 ans. Mais certains les gardent quand même jusqu'à l'âge d'adulte.
Les tics fréquemment observés
Par rapport aux adultes, les enfants sont le plus victimes de tic de visage. Appelé également spasmes de la face, ce signe d'hyperémotivité est développé plus par les garçons. Il est manifesté par le clignement des yeux, le retroussement de la lèvre supérieure, le froncement du nez ou les grimaces. Ces signes peuvent démontrer que l'individu se trouve confronter à un conflit cognitif et émotionnel. L'anxiété, la frustration et le sentiment intense peuvent également être à l'origine de ces gestes stéréotypés. Face aux fortes pressions de son entourage, l'enfant peut également devenir un tiqueur. Mais dans la majorité des cas, des perturbations éphémères peuvent susciter ce trouble. Parmi ces difficultés passagères, on peut citer :
- le déménagement,
- la mort d'une proche,
- la venue d'un bébé,
- le passage vers la classe de maternelle
- la pression éducative
- le fait d'être l'aîné
Afin de surmonter les tensions suscitées par ces situations, la majorité des enfants manifeste inconsciemment et de façon répétée un même mouvement musculaire. Cela leur permet d'être calme et de rester dans le même niveau d'attention.
Bons à savoir sur ces phénomènes
Les parties du corps touchées
Le principal champ d'intervention du tic est le visage. Mais cela ne veut pas dire que le phénomène se développe uniquement dans cette partie corporelle. Toutes les parties du corps humain constitué par un muscle susceptible d'être contracté semi-volontairement peuvent présenter ce geste répétitif. Aussi, le mouvement peut être observé avec un seul muscle ou un groupe musculaire. Il peut prendre également la forme d'une voix. La toux, le reniflement, la répétition automatique de la dernière phrase de l'interlocuteur (écholalie) ou l'émission sans cesse de gros mots sont aussi des signes du trouble.
L'explication scientifique de ses origines
À connaître que jusqu'à présent, la véritable origine de ce symptôme n'est pas encore bien déterminée. Il n'y a pas de preuve qui confirme que le problème provient d'un facteur héréditaire ou d'un problème d'ordre neurologique. Jusqu'ici, les constatations avancées par les spécialistes proviennent d'une étude observatoire et d'une remarque obtenue avec des cas similaires. Pourtant, certains chercheurs avancent que la dopamine, un neurotransmetteur du rang des catécholamines a quelque chose à avoir avec cette réaction spontanée. Ce qui sous-entend l'idée que la présence d'un dysfonctionnement au niveau des neuromédiateurs peut être le facteur déclencheur de ce phénomène comportemental.
Comment remédier à ces troubles?
Dans la majorité des cas, un tic peuvent être contrôlés. Mais pour les personnes qui n'arrivent pas à les maîtriser, il existe des méthodes thérapeutiques permettant de les refouler complètement. Cela est recommandé aux adultes gênés ou handicapés par leurs tics. Voici les formes de traitement anti-tic susceptibles d'être pratiquées :
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) : Auprès d'une thérapeute, l'individu peut recevoir les instructions nécessaires et la technique efficace lui permettant de se passer de ses gestes habituels. Sur le domaine médicamenteux, il n'y a pas de traitement médical susceptible de soigner ce réflexe involontaire. La plupart des praticiens recommandent les neuroleptiques aux patients souffrant d'un sérieux handicap. Cependant, l'homéopathie propose quelques remèdes efficaces pour atténuer les Tics. Les problèmes de Tics peuvent être résolus avec l'homéopathie grâce à des produits comme le Cuprum Metallicum ou d'Ignata. Il y a aussi les granules d'Agaricus muscarius. À noter que les traitements en homéopathie ne ressoudent pas les troubles, ils les limitent seulement. L'avantage de l'homéopathie réside dans le fait qu'homme, femme et enfant peuvent l'utiliser.
Vis-à-vis des enfants tiqueurs, le traitement consiste à soutenir le sujet. L'objectif est d'apaiser la frustration de l'individu. Pour faire, il est nécessaire de développer un climat de confiance à l'égard de l'enfant pour que celui-ci arrive à exprimer toutes ses difficultés sentimentales. C'est aussi faisable de recourir à la méthode de miroir. L'enfant s'y regarde quotidiennement afin d'essayer de se contrôler et d'avoir la confiance en soi.