Lorsque l'influx nerveux n'est pas bien transmis aux muscles et organes innervés suite à un dysfonctionnement du système neurovégétatif, il en résulte une perte de contrôle de ces organes, se manifestant par divers symptômes. On parle alors de dystonie neurovégétative avec comme principaux effets une perte du tonus musculaire ou au contraire une augmentation de ce tonus, entraînant à chaque fois une série de symptômes. L'homéopathie est efficace pour soigner la dystonie neurovégétative quelles que soient ses manifestations.
- Soin naturel de la dystonie vagosympathique
- Remèdes homéopathiques efficaces
- Pas d'effets secondaires
- Thérapie douce
Les causes et symptômes de la dystonie neurovégétative
Le système neurovégétatif peut être perturbé par divers facteurs, entraînant une mauvaise transmission de l'influx nerveux aux organes, et causant par la même occasion une perte de leur tonicité ou l'effet contraire. Cela se traduit par des spasmes musculaires et d'autres symptômes caractéristiques, selon que le trouble touche le système vagal ou le système sympathique. Pour le premier cas, les principaux organes affectés seront notamment l'estomac, le coeur, le pharynx ou encore les intestins. Si le système sympathique est touché, cela peut provoquer soit une augmentation du tonus musculaire dite hypertonie, ou une baisse de ce tonus, appelée hypotonie musculaire. Les causes de la dystonie vagosympathique ou neurovégétative varient grandement. Il peut s'agir d'une blessure affectant le système nerveux, de certaines substances comme l'aspartame, du diabète sucré, d'une affection neurologique dégénérative ou encore d'une lésion cérébrale. Les premiers symptômes associés à cette maladie sont, entre autres, des vertiges, des palpitations, un état de fatigue. Le sujet peut aussi avoir des nausées, maux de tête ou reflux gastriques, une constipation ou encore des engourdissements.
Quels sont les médicaments indiqués et leurs posologies respectives ?
D'une manière générale, le remède préconisé par l'homéopathie contre la dystonie neurovégétative est Ignatia Amara dilution 9 CH, qui sera administré à la posologie de 5 granules à chaque apparition des troubles. Si c'est le système vagal qui est concerné, ce médicament sera associé à Aconit mais à la dilution 15 CH, avec 3 granules de chaque durant les crises. Si des spasmes ou crampes musculaires apparaissent au niveau des intestins, de l'estomac ou de l'appareil respiratoire, il est recommandé de prendre 3 granules par jour du remède Cuprum à la dilution 5 CH. En cas de trouble sexuel marqué par une surexcitation, chez la femme surtout, il faudra administrer 3 granules par jour du médicament Hyoscyamus dilution 5 CH. Selon le cas et le terrain du sujet, d'autres remèdes pourront être préconisés par le médecin homéopathe. De même, le praticien peut ajuster la posologie en fonction de l'évolution de la pathologie.
A quel moment faut-il consulter ?
Il est parfois possible que la dystonie vagosympathique ne présente aucun symptôme, mais si l'individu subit des crampes ou des contractures fréquentes, il sera nécessaire de consulter. Par ailleurs, il faut garder à l'esprit qu'une consultation médicale reste fondamentale dans tout traitement homéopathique, le médecin homéopathe étant le seul à pouvoir déterminer les bons remèdes à la bonne posologie. Pour cela, il tiendra compte du terrain global du sujet, ce qui correspond au principe de la globalité de l'individu. Il pourra aussi décider s'il faut changer de médicament, prolonger la cure ou adopter une autre approche.
Les conseils pratiques à suivre durant la cure homéopathique
Les médicaments homéopathiques doivent être administrés en prenant soin de les protéger de la souillure ou des substances qui leur sont néfastes. Ainsi, il faut s'abstenir de les toucher avec les doigts lors des prises, en utilisant à cet effet le bouchon doseur. Après y avoir glissé les granules, il faudra les porter à la bouche pour les verser sous la langue où elles seront fondues lentement. Les doses globules pourront être avalées avec de l'eau. Il faut également noter que la menthe, le café, le thé et le tabac sont à proscrire lors des prises des médicaments. Enfin, concernant les prises elles-mêmes, il faut les effectuer une heure avant ou après les repas, voire au milieu.