Provoquée par une bactérie, la coqueluche est une infection des voies respiratoires chez l'enfant de moins de 5 ans et le nourrisson. Son diagnostic n'est pas toujours facile parce que les symptômes initiaux varient d'un sujet à l'autre. Le traitement doit toutefois commencer dès que possible vu le risque de contagion et de complication. Bien qu'une cure à base d'antibiotique soit préconisée, l'apport complémentaire d'un traitement homéopathique sera bénéfique. Les remèdes issus de l'homéopathie peuvent traiter la coqueluche sans agresser l'organisme. Leur action peut intervenir à chaque étape de la maladie.
- Phase d'incubation ou d'invasion
- Phase d'évolution
- Phase aiguë et de déclin
Les causes et les symptômes caractéristiques
C'est le bacille Bordetella Pertussis qui est à l'origine de la coqueluche, une affection que l'homéopathie peut traiter efficacement. L'infection provoque une atteinte du système respiratoire, avec apparition de toux d'intensité variable. C'est ce qui explique d'ailleurs le fait que la contamination se fait très facilement par la salive lorsque le patient tousse. Le nom de cette maladie est du au fait que les quintes de toux ressemblent au chant du coq. Ces quintes peuvent épuiser physiquement le patient et, avec les écoulements nasaux, alerter d'une infection en cours, si de plus le patient vomit à la fin de chaque crise. L'apparition d'une fièvre est également possible. Une fois la pathologie diagnostiquée, le traitement doit commencer rapidement afin d'éviter les complications parfois mortelles pour le nourrisson.
Des remèdes homéopathiques adaptés à chaque stade de la maladie
L'homéopathie permet de soigner la coqueluche grâce à divers remèdes correspondant à chaque stade d'évolution. Le traitement doit débuter le plus tôt possible pour limiter les risques de contagion surtout qu'ils sont élevés durant la phase d'incubation. Mais on peut prendre en charge les symptômes relatifs aux stades avancés de la pathologie par la thérapie homéopathique. L'avantage de cette thérapie est son action douce mais efficace. En effet, les vertus thérapeutiques de chaque substance qui les compose sont intactes bien que plusieurs étapes de dilutions infinitésimales et de dynamisation aient été nécessaires pour leur élaboration.
Remèdes pour le traitement des symptômes au stade d'incubation
Lors de l'incubation, généralement marquée par une phase dite catarrhale, le sujet éprouve de la fatigue et montre des signes d'étouffement de temps en temps. Il faudra alors lui administrer une dose du remède Carbo Vegetalis 15 CH dont le but sera notamment de faire en sorte que le patient respire mieux. Si de plus on observe de légers écoulements nasaux et des yeux irrités, il est possible d'y associer jusqu'à 4 prises par jour d'Euphrasia 5 CH.
Remèdes pour traiter la phase des quintes à répétition
Si les quintes de toux sont sévères et provoquent une rougeur du visage et des douleurs au niveau de l'abdomen en plus d'être épuisantes, Corallium Rubrum 9 CH est recommandé. La posologie sera de 5 granules à chaque crise. Si les toux sont accompagnées de mucus blanc et s'améliorent par contact au frais, il faut administrer une dose de Coccus Cacti en dilution 5 ou 7 CH après chaque quinte. En cas de toux spasmodiques avec amélioration par une boisson fraîche, la prise de Cuprum Metal 5 CH à chaque quinte est également bénéfique.
Médicaments et posologie pour la phase de déclin ou aiguë
Si les quintes persistent mais deviennent plus espacées, mais que les toux sont grasses, les remèdes cités précédemment pourront être remplacés par Pulsatilla 3 CH à prendre trois fois par jour. On peut aussi opter pour Kalium Bichromicum 5 CH toujours avec la même posologie. Si l'évolution atteint la phase aiguë, la prise d'une dose quotidienne de Pertussinum 30 CH, durant trois jours, est alors recommandée.
Les précautions d'emploi des remèdes homéopathiques
L'homéopathie soigne très bien la coqueluche, mais il faut garder à l'esprit que cette thérapie a ses propres spécificités. Aussi, la manipulation des granules ou doses est soumise à certaines règles de bases afin de préserver leur qualité thérapeutique. Il est conseillé de ne pas les saisir par les doigt et de se servir du bouchon pour les verser sous la langue. En outre, plusieurs substances sont incompatibles avec les remèdes homéopathiques, telles que le café, la menthe, le thé et le tabac.